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Lettre a mon corps

J'aborde toujours la vie sous quatre angles qui se relient constamment : le mental, le physique, l'émotif et le spirituel. Le sujet du corps aborde plusieurs aspects selon moi.


Selon l'auteure Lise Bourbeau, la morphologie de notre corps aurait un rapport direct avec nos blessures profondes. Bien évidemment, la représentation de notre corps physique peut aussi être en lien avec la façon dont on le nourrit ou la façon dont on l'utilise à travers le type de sport que l'on fait.


Bref, nous sommes notre corps. Donc peut importe la relation que vous entretenez avec votre corps, ce texte saura j'en suis certaine, vous faire le plus grand bien.



" Bonjour mon corps,


C’est à toi que je veux dire, aujourd’hui, combien je te remercie de m’avoir accompagné depuis si longtemps sur les multiples chemins de ma vie.


Je ne t’ai pas souvent accordé l’intérêt, l’affection ou simplement le respect que tu mérites.


Souvent, je t’ai même ignoré, maltraité, matraqué de regards indifférents, de silences pleins de doutes, de reproches violents.


Tu es le compagnon dont j’ai le plus abusé, que j’ai le plus trahi.


Et aujourd’hui, au mitan de ma vie, je te découvre un peu ému, avec tes cicatrices secrètes, avec ta lassitude, avec tes émerveillements et avec tes possibles.


Je me surprends à t’aimer avec des envies de te câliner, de te choyer, de te donner du bon.


J’ai envie de te faire des cadeaux uniques, de dessiner des fleurs sur ta peau, de t’offrir du

Mozart, de te donner les rires du soleil, ou de t’introduire au cœur même du rêve des étoiles.


Mon corps, aujourd’hui, je veux te dire que je te suis fidèle, non pas malgré moi, mais dans l’acceptation profonde de ton amour.


Oui, j’ai découvert que tu m’aimais, mon corps, que tu prenais soin de moi, que tu étais vigilant et étonnamment présent dans tous les actes de ma vie.


Combien de violences as-tu affronté pour me laisser naître, pour me laisser être, pour me laisser grandir avec toi?


Combien de maladies m’as-tu évité?


Combien d’accidents as-tu traversé pour me sauver la vie?


Combien d’abandons, de lâcher-prise as-tu accepté pour me laisser entrer dans le plaisir?


Bien sûr, il m’arrive parfois de te partager et même de te laisser aimer par d’autres, par une que je connais et qui t’enlèverait bien si je la laissais faire…


Mon corps, maintenant que je t’ai rencontré, je ne te lâcherai plus…


Nous irons jusqu’au bout de notre vie commune et quoi qu’il arrive, nous vieillirons ensemble. "


Extrait de Lettres à l’intime de soi, Jacques Salomé, 2001, Albin Miche

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